Définition de la bienveillance : disposition d'esprit inclinant à la compréhension, à l'indulgence envers autrui.
Quand la situation ne nous stimule pas émotionnellement c'est facile d'être bienveillant. Mais quand la situation réveille chez nous un besoin ou un trauma... ça se complique! Le cocktail d'émotions nous rend inapte à réagir selon nos valeurs.
Quand vous ressentez une émotion, vous pouvez vous rappeler que pour la même situation, une personne différentes pourrait ressentir une émotion différente ou avec une intensité plus faible ou plus élevée. Pourquoi? Car nos émotions dépendent de NOUS : de notre histoire, de nos valeurs, de notre personnalité, de nos besoins, etc.
Est-ce que ça veut dire que nos émotions ne sont pas valides ? Non ! Toutes les émotions sont valides. On ne devrait pas ressentir plus fort, moins fort ou différemment. On ressent. Point.
Par contre, ce que je décide de faire avec cette émotions m'appartient. Si l'émotion était désagréable et que je n'ai pas envie de la ressentir régulièrement, je peux en prendre la responsabilité.
Par exemple, quand Cercei, une de nos chiennes, aboie dans la voiture, j'ai mal aux oreilles et je ressens immédiatement de la colère. J'ai plusieurs option à ma disposition :
Laisser ma colère sortir et crier sur Cercei = je lui fait porter la responsabilité de mon émotion.
Prendre la responsabilité de ma colère et chercher une solution = je lui installe un tapis de léchage appétent pour qu'elle se concentre sur son tapis et ignore les chiens sur le trottoir. Mon besoin de calme est comblée, je ne ressens plus de colère.
Je suis la seule personne à pouvoir influencer la fréquence des émotions agréables/désagréables que je ressens.
Si je ne prends pas la responsabilité de mon émotion. Il y a une forte probabilité pour que je la fasse porter à quelqu'un d'autre et que je ne mette rien en place pour que la situation soit différente la prochaine fois.
Prendre la responsabilité de ses émotions, c'est être ACTEUR de sa vie. Et ça nous rend apte à rester empathique avec les autres, même dans les situations stimulantes, car on sait différencier ce qui nous appartient et ce qui ne nous appartient pas.
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